Le contrat porte sur près de 10 milliards d’euros sur les quatre ans: 7 mds EUR de contributions annuelles et 2,6 mds EUR d’investissement, « ce n’est donc pas illégitime que cela prenne du temps et qu’il y ait des frottements », a renchéri Pierre Serne, vice-président du Stif (Syndicat des transports d’Ile-de-France).
Concrètement, le compromis trouvé porte sur l’acceptation par la SNCF d’un système de bonus-malus liée notamment à la ponctualité et au respect de l’offre de service qui « sort du symbolique » et passe ainsi de 11,5 millions d’euros à 26,5 millions chaque année.
De son côté, le Stif a accepté « et ce n’était pas évident », a souligné M. Huchon, de « prendre en charge le coût induit de la réforme Fillon des retraites des cheminots, soit 40 millions d’euros ».
« C’est dire qu’on a fait assez attention à ce que la critique ne monte pas des syndicats. Le contrat est protecteur, très protecteur », a insisté M. Huchon, rappelant aussi que le contrat imposait 270 postes supplémentaires (170 agents régulateurs sur les quais et 100 dans les service de sécurité de la SNCF).
Outre cet accent mis sur la ponctualité, la « meilleure prise en compte du voyageur » passe par des efforts sur l’information — un des points qui péchait le plus, selon M. Huchon — mais aussi la propreté ou encore « le remboursement des voyageurs pas seulement pour les grèves mais aussi pour les difficultés récurrentes sur les RER et les Transiliens », en référence aux nombreux incidents qui ont perturbé gravement les trajets des usagers depuis le début de l’année.
Les négociations avaient achoppé sur la répartition entre le Stif et la SNCF de la charge financière des hausses des péages de RFF pour l’utilisation des voies ferrées. Jean-Paul Huchon a soulevé la question de la dichotomie entre SNCF et RFF, parlant de « relations tumultueuses », plaidant pour un rapprochement.
Ce contrat sera soumis au vote du Conseil d’adminstration du Stif demain, et devra aussi être adopté par celui de la SNCF, normalement le 18 avril.
Le Stif avait conclu un même contrat avec la RATP le 14 mars, qui pèse elle pour les deux tiers des voyageurs et trains en Ile-de-France.
15mn au minimum! Après 8h55 le matin c'est un train toutes les 30mn pour La Défense et le soir pour le Chartrains si ils ratent le "semi-direct" (18h39, 19h09) c'est 30mn de trajet supplémentaire (et même 45mn en plus si on rate la correspondance avec le 19h23!). Voilà pourquoi les gens courent comme des tarés dans les escaliers de la gare des Chantiers! Et ça fait rire les employés de la SNCF!
Tout à fait d'accord avec FL. Et quand je pense à l'inscription sur les vitres de Versailles-Chantiers "Gare certifiée", moi aussi je suis mort de rire. A chaque fois que je lis cette inscription, je ne peux pas m’empêcher d'y ajouter un qualificatif franchement négatif !