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Eh oui c'est consternant ! Ce sont les jeunes qui devront assumer le plus longtemps les 1500 milliards de dette et le financement non assuré d'un régime de retraite et on leur demande en plus de manifester pour leur en maintenir la charge ! En tous cas il vaut mieux ça qu'améliorer le service des privilégiés usagers de la ligne Paris Chartres…
Quelle mauvaise foi! Quel cynisme! Quelle bassesse! Pour leurs petits priviléges ils sacrifient leurs enfants. Et en plus les utilisent comme chaire à canon. Envie de vomir.
Oui des "petits privilèges" que les jeunes supporteront, mais qui ne sont rien par rapport à ceux des banques où tout le monde — sauf eux — a été sacrifié avec la crise et maintenant la rigueur… La mauvaise foi, le cynisme et la bassesse sont de tous côtés, du côté des petits… comme des grands…
Les régimes de retraites et de chômage étaient en excédent de 3 milliards en 2008. La crise financière puis systémique est passé par là laissant un gouffre de 22 milliards en 2010. Même s'il est inévitable de reculer les âges de départ à la retraite avec le vieillissement (peut-être pas autant ou plus lentement toutefois), sous réserve d'épargner les personnes les plus fragiles par la réforme, les responsables de cette crise doivent payer le coût des dégâts pour que le Fonds de réserve des retraites (qui était pour les jeunes) soit reconstitué avant 2020.
Il faut faire payer une contribution exceptionnelle de réparation aux responsables : les banques, les constructeurs immobiliers qui ont fait lobbying pour que les subprimes continuent (de mémoire, la réforme de Fannie Mae et Freddy Mac ont été bloqués au Sénat américain en 2004, par les démocrates notamment qui voulaient maintenir une offre de logements bon marché (sic)… bien qu'en fait ils continuaient à faire grossir la bulle), les responsables politiques ayant ignoré volontairement ou bloqué les réformes nécessaires, les agences de notation qui n'ont pas fait leur travail d'information, etc.
On a fait payer des réparations de guerre à l'Allemagne, il faut faire pareil avec le monde de la finance et de l'immobilier.
Le PS "veut" faire payer les réparations de crise aux entreprises et salariés en augmentant les impôts et cotisations sociales, ainsi que les consommateurs (+0,5 % de TVA). La CGT veut faire porter aussi le fardeau par les entreprises… et les salariés… au final… et faire porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites…
Par contre personne pour dénoncer les niches fiscales des retraités : CSG moins importante, abattement de 10% sur le montant des pensions (y compris alimentaires) et des retraites pris en compte dans le calcul de l'impôt sur le revenu — Le coût de cette dépense fiscale est estimée pour 2010 à 2,67 milliards d'euros.
Pourquoi les retraités actuels, souvent bien lotis, avec un revenu égal à celui des salariés, sont-ils exonérés de tout effort ?
Et personne non plus pour engager une réforme de baisse de la durée des études et remettre en cause la sacralisation des diplômes qui pousse à étudier toujours plus longtemps en universités et grandes écoles alors que le niveau ne fait que baisser en primaire, collège et lycée… Moins longtemps mais mieux. Développement de l'apprentissage pour les métiers de haut niveau… Si on travaille plus tôt, ça augmente la population active, ça baisse le niveau de prélèvements obligatoires sur la société, ça augmente les rentrées dans les caisses de retraites.
Enfin personne pour souligner la nécessité d'augmenter (raisonnablement et en douceur) l'immigration afin de faire ré-augmenter la population active, personne pour appeler à régulariser les clandestins (qui échappent aux cotisations sociales), à lever les discriminations à l'emploi que subissent Roms et autres les excluant du marché du travail… Cf Bernard Girard pour la vision économique de l'immigration qui bat en brèche tous les arguments xénophobes faisant croire que ça fait augmenter le chômage, baisser les salaires, etc. : http://www.bernardgirard.com/introimmigration.htm
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Eh oui c'est consternant !
Ce sont les jeunes qui devront assumer le plus longtemps les 1500 milliards de dette et le financement non assuré d'un régime de retraite et on leur demande en plus de manifester pour leur en maintenir la charge !
En tous cas il vaut mieux ça qu'améliorer le service des privilégiés usagers de la ligne Paris Chartres…
Quelle mauvaise foi! Quel cynisme! Quelle bassesse! Pour leurs petits priviléges ils sacrifient leurs enfants. Et en plus les utilisent comme chaire à canon. Envie de vomir.
Oui des "petits privilèges" que les jeunes supporteront, mais qui ne sont rien par rapport à ceux des banques où tout le monde — sauf eux — a été sacrifié avec la crise et maintenant la rigueur… La mauvaise foi, le cynisme et la bassesse sont de tous côtés, du côté des petits… comme des grands…
Les régimes de retraites et de chômage étaient en excédent de 3 milliards en 2008. La crise financière puis systémique est passé par là laissant un gouffre de 22 milliards en 2010.
Même s'il est inévitable de reculer les âges de départ à la retraite avec le vieillissement (peut-être pas autant ou plus lentement toutefois), sous réserve d'épargner les personnes les plus fragiles par la réforme, les responsables de cette crise doivent payer le coût des dégâts pour que le Fonds de réserve des retraites (qui était pour les jeunes) soit reconstitué avant 2020.
Il faut faire payer une contribution exceptionnelle de réparation aux responsables : les banques, les constructeurs immobiliers qui ont fait lobbying pour que les subprimes continuent (de mémoire, la réforme de Fannie Mae et Freddy Mac ont été bloqués au Sénat américain en 2004, par les démocrates notamment qui voulaient maintenir une offre de logements bon marché (sic)… bien qu'en fait ils continuaient à faire grossir la bulle), les responsables politiques ayant ignoré volontairement ou bloqué les réformes nécessaires, les agences de notation qui n'ont pas fait leur travail d'information, etc.
On a fait payer des réparations de guerre à l'Allemagne, il faut faire pareil avec le monde de la finance et de l'immobilier.
Le PS "veut" faire payer les réparations de crise aux entreprises et salariés en augmentant les impôts et cotisations sociales, ainsi que les consommateurs (+0,5 % de TVA). La CGT veut faire porter aussi le fardeau par les entreprises… et les salariés… au final… et faire porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites…
Par contre personne pour dénoncer les niches fiscales des retraités : CSG moins importante, abattement de 10% sur le montant des pensions (y compris alimentaires) et des retraites pris en compte dans le calcul de l'impôt sur le revenu — Le coût de cette dépense fiscale est estimée pour 2010 à 2,67 milliards d'euros.
Pourquoi les retraités actuels, souvent bien lotis, avec un revenu égal à celui des salariés, sont-ils exonérés de tout effort ?
Et personne non plus pour engager une réforme de baisse de la durée des études et remettre en cause la sacralisation des diplômes qui pousse à étudier toujours plus longtemps en universités et grandes écoles alors que le niveau ne fait que baisser en primaire, collège et lycée… Moins longtemps mais mieux. Développement de l'apprentissage pour les métiers de haut niveau… Si on travaille plus tôt, ça augmente la population active, ça baisse le niveau de prélèvements obligatoires sur la société, ça augmente les rentrées dans les caisses de retraites.
Enfin personne pour souligner la nécessité d'augmenter (raisonnablement et en douceur) l'immigration afin de faire ré-augmenter la population active, personne pour appeler à régulariser les clandestins (qui échappent aux cotisations sociales), à lever les discriminations à l'emploi que subissent Roms et autres les excluant du marché du travail… Cf Bernard Girard pour la vision économique de l'immigration qui bat en brèche tous les arguments xénophobes faisant croire que ça fait augmenter le chômage, baisser les salaires, etc. : http://www.bernardgirard.com/introimmigration.htm