La SNCF a été condamnée mardi par le tribunal de grande instance de Paris à verser 1.500 euros à une jeune femme de 25 ans qui dit avoir perdu son emploi à Lyon en raison des retards répétés de son train. Dans son jugement, la 4e chambre civile « déclare la SNCF responsable du préjudice subi par Mlle Parassols » et « la condamne à lui verser la somme de 1.500 euros au titre de son préjudice moral ».
Soazig Parassols réclamait 45.000 euros de dommages et intérêts. Le tribunal a débouté la jeune femme de ses autres demandes indemnitaires, estimant qu’elle n’apportait pas la preuve suffisante de ce préjudice d’ordre financier.
Ce n’est pas la première fois que la SNCF se fait condamner pour ses retards. La justice évalue sa responsabilité en examinant chaque cas particulier et en vérifiant s’il existe ou non un lien entre les retards dénoncés et le préjudice allégué.