Entendu ce matin sur France Inter: | | | | | |
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| | | | Les TER (peut-être) sur de bons rails Cette SNCF dont on parle peu mais qui se bouge… | |
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Cette SNCF donton parle peu mais qui se bouge… Oui, il y a la SNCF dont on parle. Cellequi doit acheter screu gneu gneu des trains à Alstom pour sauver l’usine deBelfort -qu’ils soient les meilleurs ou pas. Celle qui doit renoncer à faireévoluer son cadre social parce que cela tombait, avant l’été, en même temps quela loi El Khomri -et tant pis pour les comptes. Celle des TGV, fierté etgouffre financier. Celle des RER franciliens, parfois, souvent surchargés. Etil y a la SNCF des TER, les trains express régionaux, gérés pour le compte desRégions. 900.000 passagers montent chaque jour en France dans 7.000 trains etun certain nombre de cars. En fait, ces TER sont eux aussi en difficultés. Maison peut penser qu’ils peuvent et vont s’en sortir. Un plan de relance a été présenté hier.En un mot, le problème est que le traficrecule, qu’il y a donc des recettes en berne et des coûts en hausse. La raisonpour laquelle on en parle ce matin, c’est le diagnostic lucide et le ton utiliséhier par le patron des TER pour appeller un chat un chat. Vous savez, à laSNCF, on se vante de la ponctualité, avec des % mirifiques. Eh bien hier,Franck Lacroix -c’est le nom du patron- a traduit en français le taux officielde 91%. 91%, cela a l’air formidable, mais cela veut dire, a-t-il précisé, quesur dix trajets du lundi au vendredi, cela fait un retard par semaine. C’estbeaucoup. La fraude, a t il aussi indiqué concerne 10% des trajets. Cela veutdire qu’un voyageur sur dix dans une rame est en fraude. Ce n’est pas rien. «Il vaut mieux avoir un car plein qu’un train vide », défend-il encore, ce quin’est pas le langage habituel et sous-entend que des lignes peuvent êtrefermées. Cette franchise est intéressante, bienvenue et il y a des mesures proposéespour faire revenir les clients.Et on peut penser que le redressement estpossible.Oui, parce que les TER sont dans unesituation particulière. Ils ont des clients qui voyagent, mais il y a aussi desacteurs qui ont un intérêt très puissant à leur succès : ce sont les Régions,qui consacrent chaque année près de 3 milliards d’euros à ces trains quiportent d’ailleurs leurs couleurs. Et les élus savent que leur réélectiondépend aussi de cela, le fonctionnement des transports. La leçon est toute simple: quand il y a des responsables qui rendent des comptes de leurs réussites etde leurs échecs, cela se passe mieux pour tout le monde.Dominique Seux Chroniqueur
Merci pour les précisions.
Concernant la "panne", voici ce que m'a dit l'agent d'accueil sur le quai :
"le train ne peut pas partir car il y a un souci en cabine de conduite".
Donc la panne n'était pas matériel, mais humaine…
Bonjour,
J'étais dans le train de 18h30. L'excuse qui a été donnée pour justifier le retard puis la suppression du train a été "l'absence de l'agent de conduite". Et non pas une panne matérielle. La 1ère annonce a du être faite à 18h35 ou 18h40.
Cette excuse est de loin la plus ridicule que j'ai jamais entendu. Et il était où alors le conducteur ? Etre traités comme du bétail, oui, et en plus pour des raisons complètement absurdes…
Au passage, merci pour ce blog !