Le trafic TER de la SNCF, qui a progressé de 2,6% au premier semestre, devrait « maintenir cette tendance » sur l’année, grâce au « plan de relance » commercial qui a permis de « limiter les effets de la crise », a estimé mercredi Claude Solard, directeur du TER. « Dans la crise, la situation des TER est bonne, mais elle pourrait être meilleure », a-t-il commenté devant la presse. « La croissance du trafic n’est pas à la hauteur de nos prévisions » (5,6%) et a ralenti par rapport à la progression annuelle de 7 à 8% enregistrée depuis 2002, a-t-il ajouté.
Le trafic TER a varié en fonction des régions. La Franche-Comté a connu la plus forte hausse de trafic au premier semestre, avec +9,6%. La Bourgogne a vu son trafic TER augmenter de 4,2% et la Bretagne de 2,6%. Les régions les plus touchées par la baisse de trafic sont PACA (-0,9%) et Midi-Pyrénées (-0,5%).
Pour persuader davantage de Français de délaisser la voiture pour le train, TER SNCF a multiplié les « bons plans » permettant aux voyageurs de « se déplacer à moindre coût » (abonnements annuels, création de tarifs « jeunes » et « tout public », prix préférentiels pour des destinations loisirs). Pour l’heure, les TER n’assurent toutefois que 10% des déplacements de courte distance (entre 10 et 100 km) des Français, a précisé M. Solard.