Chaque année, en automne, la chute des feuilles perturbe la circulation des trains de la ligne Paris-Chartres-Nogent-le-Rotrou-Le Mans. Pour lutter contre ce «fléau», la SNCF engage des actions préventions en amont et en aval.
Ces phénomènes, qui s’observent surtout sur des lignes à forte pente et dans des zones très boisées comme par exemple, la Sologne, le Berry, le Perche ou les environs de Rambouillet, ont déjà endommagé six trains sur la ligne Paris-Chartres-Nogent-le-Rotrou-Le Mans au niveau des roues. «C’est énorme», souligne la SNCF qui a été contrainte, suite à l’immobilisation d’une partie de son matériel roulant, d’adapter les circulations des trains de la ligne Paris-Chartres-Nogent-Le Mans jeudi et hier. «Certains trains ne comportent que quatre voitures et sont susceptibles d’arriver au terminus avec un retard d’environ cinq minutes.» Cette adaptation sera également effective lundi.
Filets de protection et trains “Kärcher”
«80 % des feuilles ne sont pas encore tombées mais nous faisons le maximum pour limiter les conséquences des ces aléas climatiques. Nous engageons chaque année des mesures préventives pour luttre contre ce fléau.» Notamment en amont. «Nous mettons notre parc à niveau l’été avec une veille accrue au niveau des roues et nous assurons une importante campagne de taille des arbres situés à proximité des voies. Sur la ligne Nogent-le-Rotrou -Chartres-Paris, 4 km de voies entre Bretoncelles et Pontgouin et 5 km entre Chartres et Epernon ont traités cette année.» Pour complèter efficacement le dispositif d’élagage des arbres, la SNCF a également mis en place, pour la deuxième année consécutive, des filets de protection en bordure des voies pour prévenir l’accumulation des feuilles mortes dans des zones sensibles. «Ils sont encore plus nombreux cette année. Ceux qui ont été posés entre Bretoncelles et La Loupe couvrent une longueur de 3.300 mètres et ont nécessité des travaux de défrichage du terrain à l’aide d’engins de travaux publics.»
La SNCF engage aussi des actions en aval. «Des draisines broseuses ou des trains “kärcher” projetant un jet à haute pression sur le rail passent chaque nuit sur les voies les plus exposées en région Centre dont la ligne Paris-Chartres-Nogent-le-Rotrou-Le Mans. Les équipes de maintenance en atelier oeuvrent également sept jours sur sept pour remettre les rames à disposition le plus rapidement possible. L’automne dernier, le Technicentre de Trappes (Yvelines) a usiné 120 essieux, soit 240 roues, des rames VO2N et TER2Ng qui circulent sur l’axe Paris-Chartres-Nogent.» Des actions censées rendre l’automne relativement serein pour les voyageurs …en attendant l’hiver, le gel et la neige, autres ennemis du train.
Ce qui est surpprenant c'est que l'on nous parle jamais des messages laissés par ceux qui se suicident. 500 suicides sncf par an et aucune lettre d'explication?
Est-ce qu'il y a des analyses pour savoir si la sncf pourrait être partiellement responsable de ces suicides?
Est-ce que ce nombre de suicides n'interpellent les cheminots et ne leur donne pas envie de comprendre pourquoi?
Ou est-ce la réponse habituelle: "ce ne peut pas être notre faute" sans chercher à savoir.
En général les personnes se suicidant le font parce qu'elles sont désespérées. Et la Sncf pourrait en être responsable? En quoi connaitre la motivation de chacun peut-il faire évoluerle problème? A moins de surveiller les voies en permanence onn'empêchera jamais quelqu'un de se jeter sous un train! Faut arrêter d'écrire n'importe quoi.