Le « plan de continuité d’activité » de la RATP en cas d’épidémie de grippe H1N1 est prêt à être déclenché avec deux objectifs : « fournir l’offre la plus grande aux voyageurs et protéger le personnel », a expliqué samedi à l’AFP la direction de la Régie. Ce plan, élaboré à partir des études faites pour la grippe aviaire, a été adapté dès le 27 avril à la grippe H1N1, peu après l’alerte lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a-t-on expliqué. D’ores et déjà, une cellule de veille est opérationnelle. Le plan a été approuvé par le préfet de la zone de défense de Paris le 7 août et transmis aux ministères compétents (Intérieur, Santé, Transports).
Afin d’apporter « une plus grande offre aux voyageurs », il prévoit, pour le début de l’épidémie, des « adaptations des tableaux de marche », avec dans un premier temps, « pour un petit absentéisme des personnels », des intervalles entre deux métros, deux bus, deux RER, légèrement plus longs. En cas d’absentéisme plus accentué, et donc une « offre plus dégradée », il est prévu des « lignes de métro, de bus et de RER prioritaires » privilégiant les trajets « domicile-travail ». Il s’agit des lignes de métro 1, 4, 5, 7, 9, 13 et 14, des liaisons banlieue/Paris et Paris/banlieue pour les bus, et la même chose pour les RER.