Cinq des huit syndicats de la RATP (CGT, Sud, CFDT, FO et CFTC) prévoient d’appeler à la grève le 29 janvier, dans le cadre de la journée interprofessionnelle d’action lancée par huit confédérations syndicales au plan national. Durant cette journée, l’ensemble des travailleurs sont appelés à cesser le travail et à manifester.
Les manifestants risquent d’être nombreux à battre le pavé à cette date. Les invitations sont lancées aux intérimaires, CDD, retraités, actifs (etc.) du monde de l’éducation à celui des banques avec un grand cahier de revendications allant de l’emploi, aux salaires, aux retraites, en passant par les conditions de travail et la défense du service public.
Outre les transports en commun de toutes les villes de France, l’appel concerne l’ensemble des transports routiers, de voyageurs comme de marchandises, selon le syndicat FO.
Quatre syndicats de la SNCF (CGT, Sud Rail, FO et CFE-CGC) ont annoncé lundi qu’ils participeraient aussi à ce mouvement social. Ils réclament notamment des mesures pour l’emploi et les salaires, et veulent que les aides publiques soient «conditionnées» à la préservation de l’emploi.
Si à la CFDT-Cheminots, on hésite sur la durée de la grève – 24 heures ou une heure en début de service – à l’Unsa-cheminots, 3e syndicat de l’établissement public, on «s’inscrit pleinement dans la journée du 29 janvier» mais on «n’appelle pas à la grève», considérant qu’elle serait «contre-productive» si elle empêchait des salariés d’aller manifester