Cher TER Centre, adieu.
Après 10 ans de fidèles allers-retours Chartres-Paris/région parisienne, je te quitte. Enfin, pour être sur de te quitter, je quitte la ville et la région. Et là où je vais, jamais plus je ne prendrai un TER pour aller travailler.
Ça n’avait pourtant pas si mal commencé, Chartres-Versailles en 36 minutes, Chartres-Paris en 50 minutes. Tu faisais le boulot à 80-90℅. On est loin de la précision chirurgicale, ou même de la simple maîtrise d’un professionnel de son métier mais bon, on faisait avec.
Mais petit à petit, tes horaires sont devenus illogiques (pardon… cadencés… enfin je comprends que faire partir toutes les 15 minutes de Paris demande moins d’effort que de prendre en compte intelligemment la différence entre un direct et un omnibus). Et puis, tes grèves incessantes… Parfois avec des raisons (que je supporte). Souvent sans (et là, c’est dur). Qui ne se souvient pas de la fameuse « tous les vendredis de décembre » (non non, sûrement pas pour faire du shopping) ou du plus récent « tous les mercredis de juin » (non non, sûrement pas pour regarder le foot)?
Maintenant, regarder le train se trainer exprès avant Versailles pour combler tes stats de trains à l’heure m’insupporte. Tu as tes raisons sûrement, tu en as toujours. L’usager se tait, et subit. Je m’en vais, je ne te manquerai surement pas, mais il est certain que tu ne me manqueras pas.
Un usager (pas un client hein!) silencieux. PS: merci au blog pour la plate forme d’expression de plus de 120 caractères.