Deux demi-journées riches en émotion.
Pour reprendre la chronologie des faits, c’est le TER 862550 (départ Chartres à 16:57, destination Paris) qui a arraché la caténaire à la sortie de la gare.
Ironie de l’histoire, le fil arraché est le même que lors de l’incident identique qui a eu lieu fin juin. De là à dire que la réparation n’a tenu que le temps d’un été… Ce matin, la rame (une VO2N) qui été coupable était toujours sur la voie, empêtrée dans le fil électrique qu’elle avait consciencieusement détaché.
Côté SNCF et sa légendaire organisation, rien de neuf. En effet, outre les trains supprimés au fur et à mesure à partir de 17:30 à Montparnasse, outre les messages presque automatiques avertissant du trafic totalement interrompu sur la ligne, les voyageurs n’ont pas vraiment été pris en charge.
Le premier train à repartir vers Chartres fût le 17:34 dont le départ réel était à 18:15. Sauf que son terminus était Maintenon, et à aucun moment, Simone n’a annoncé ce qui adviendrait des voyageurs bloqués en gare de Maintenon et voulant poursuivre vers Le Mans.
Ce n’est que dans le train au cours du voyage, après Rambouillet, que la contrôleuse (mignone et jolie voix) a annoncé que des cars prendraient le relais.
Pire, les voyageurs au delà de Chartres étaient complètement ignorés (pas de car, pas de message).
Bref, il y a encore beaucoup de travail à accomplir pour que les gens de la SNCF (ce qui se nomment fièrement cheminots) voient les voyageurs autrement que comme du bétail.
Enfin, ce soir, un tract très complet sur l’incident était distribué par les schtroumphs de Montparansse.
En voici la copie. Bonne lecture, bonne rigolade.