Observant que le préavis de grève de la CFDT et de la FGAAC « risque de perturber gravement, et pendant plusieurs jours, la circulation des trains », la SNCF souligne dans un communiqué que « personne » aujourd’hui « ne peut supporter que les trafics ferroviaires puissent être durablement perturbés par un conflit portant sur une expérimentation de réglementation sociale avec 900 conducteurs volontaires de Fret SNCF ».
L’entreprise « regrette que les discussions conduites jusqu’à présent n’aient pas permis de trouver un point d’équilibre avec les organisations syndicales ayant déposé un préavis de grève ».
La SNCF affirme être « ouverte à de nouvelles propositions des organisations syndicales afin qu’elles permettent d’éviter un conflit social », tout en déclarant que la priorité actuelle « est d’adapter le fonctionnement et l’organisation ferroviaire pour permettre le développement du fret ferroviaire ».