Le premier comité de pilotage autour du projet de pôle gare à Chartres vient de se tenir. Le dossier est lancé. Objectif de la ville : d’ici 2014, pouvoir faire le tour de la gare.
D’ici 2014, date de la fin du mandat municipal, la ville de Chartres s’est fixé un objectif prioritaire : pouvoir assurer la continuité de la circulation autour de la gare de Chartres.
L’idée paraît simple. Pour y parvenir, il va falloir créer à l’arrière de la gare une voie accessible par un giratoire à l’extrêmité du pont de Mainvilliers. L’artère suivra à peu près l’actuelle rue du Chemin de fer et débouchera rue du Faubourg Saint-Jean. Cette sortie doit permettre de désengorger un carrefour mal adapté place Pierre-Sémard (devant la gare actuelle). «C’est l’engagement du deuxième mandat de Jean-Pierre Gorges. La place Pierre-Sémard ne fonctionne plus. Il est de notre responsabilité de gérer les accès et de faire en sorte que le quartier vive mieux. La qualité de l’accueil dans notre ville et un enjeu inscrit dans le projet pôle gare», a estimé vendredi Michel Teilleux, adjoint au maire chargé des grands projets.
Le projet de pôle gare auquel se réfère l’adjoint a été lancé en 2006 par la ville de Chartres. Le 22 février 2007, les élus ont retenu à l’unanimité les propositions du cabinet Garcia Diaz de Montpellier (Hérault). Sur environ trente hectares, l’opération chiffrée à plus de 40 millions d’euros envisage à long terme la restructuration d’un secteur englobant la gare, les anciens locaux du Sernam (en bordure de la rue Nicole) et une partie du quartier de l’Epargne. Une dalle doit être construire au-dessus des voies SNCF. Elle accueillera tous les types de transports desservant la gare. Un parking d’environ mille places qui devait être aménagé près de la dalle devrait l’être sous la nouvelle voie de liaison, après une étude de faisabilité. Un mini-zénith est également prévu, ainsi que des bureaux et des logements sur les terrains de l’ancien Sernam.
L’écho républicain