Très attendu, le rapport de la Cour des comptes sur le transport ferroviaire en Ile-de-France est rendu public ce matin. Pouvoirs publics, RATP, SNCF… tout le monde en prend pour son grade tant les incohérences, les aberrations ou les dysfonctionnements sont nombreux.
Les chiffres mis en avant par la Cour des comptes sont imparables.
Les transports ferroviaires en région parisienne se décomposent en 1700 km de lignes de trains de banlieue, métros, RER ou tramways. Chaque jour, 7,4 millions d’usagers les empruntent. Le constat? Inadapté aux besoins de la population, le réseau est saturé.
Ces problèmes ne datent pas d’hier, mais sont plus que jamais le fruit de la stratégie parfois hasardeuse du Stif, l’autorité en charge de l’organisation des transports publics en Ile-de-France, et des deux opérateurs histo-riques que sont la RATP et la SNCF.
Les chantiers engagés ces dernières années par la Régie ont le mérite d’exister. Insuffisants, ils n’ont pu empêcher toutefois une nette dégradation des conditions de transport des usagers.
Quant à la SNCF, c’est bien simple. Trop longtemps, elle n’a quasiment rien investi dans ses trains de banlieue, délaissant un parent pauvre — le Transilien — au profit de la vache à lait, le TGV. Même immobilisme du côté de Réseau ferré de France (RFF), propriétaire des voies. Certes, aujourd’hui, l’un et l’autre semblent vouloir rattraper les erreurs du passé, annonçant une politique d’investissements volontariste. En apparence du moins.
En effet, le rapport révèle que les investissements envisagés pour rénover voire pour agrandir le réseau restent largement à financer. Où trouver l’argent nécessaire, si ce n’est dans les poches des usagers, des contribuables ou des entreprises, ces dernières supportant aujourd’hui 40% des frais de fonctionnement des transports ferroviaires en Ile-de-France?
Je voulais dire "GAZERAN n'est plus en ile de france"! Désolé!
Bonjour,
Je me suis permis de transférer votre message à Jacques Bouffard, responsable de la ligne.
Je vous tiendrai informé de sa réponse.
Cordialement,
Julien Reygner
Vice-Président de l'ADULPCM
merci beaucoup