La ville mène d’interminables négociations pour racheter à la SNCF une partie des terrains nécessaires.
A Chartres, le quartier de la gare fait l’objet d’un vaste projet de réaménagement qui prévoit une plate-forme multimodale couvrant tout ou partie des voies, un axe de contournement, un parking, des logements et une salle à vocation sportive et culturelle, le tout sur 32 hectares, dont plus de la moitié sur des emprises SNCF. La concrétisation du pôle gare, lancé il y a six ans, dépend de l’acquisition des terrains. Et, sur ce point, les discussions avancent trop lentement au goût des élus. « L’une des grandes difficultés tient au grand nombre de parties prenantes qui ne semblent pas avoir toutes les mêmes intérêts. Gares & Connexions, par exemple, paraît très motivé, alors que l’on sent des tensions entre SNCF et RFF. Or chacun à son niveau peut bloquer le projet dans sa totalité », explique Daniel Guéret, adjoint UMP chargé du dossier. Les changements fréquents d’interlocuteurs ne facilitent pas les choses. « A chaque mutation d’un directeur, il nous faut du temps pour décrocher un rendez-vous, réexpliquer le projet, convaincre. »
Dans le détail, la négociation s’avère complexe. Une partie des surfaces convoitées est occupée par des logements de cheminots gérés par une filiale de la SNCF. « Nous avons fait un audit, rencontré les familles une à une, proposé des solutions de relogement. Nous sommes presque au bout, mais il nous a fallu un an ! » Autre propriétaire, le comité d’établissement de la SNCF, qui gère un centre de loisirs. Là encore, la patience est de mise. « Ils viennent d’accepter le principe d’un déménagement en dehors du pôle gare. Nous leur avons soumis des propositions, ils vont visiter, nous espérons qu’ils vont accepter », ajoute l’élu.
Le député-maire UMP, Jean-Pierre Gorges, multiplie les actions de lobbying et espère faire venir le président de la SNCF. Mais le temps presse. La ville s’est donné jusqu’à fin 2011 pour signer une promesse de vente sur une dizaine d’hectares. Elle pourrait ainsi mener à bien la première phase du chantier. « La partie se gagne ou se perd sur ce premier volet foncier », prévient Daniel Guéret. L’enjeu est important. Chartres est la première gare TER de la région, avec plus de 10.000 voyageurs par jour.
CHRISTINE BERKOVICIUS , Les Echos
Oui, il faut une séparation nette entre la sncf et rff.
Rff pourra et devra faire des appels d'offre transparents et concurrentiels
RFF pourra et devra recruter du personnel librement en fonction de critères objectifs sur la meilleur efficacité au vu des postes à pouvoir.
RFF ne devra pas faire du social et avoir l'obligation de privilégier le recrutement venant de la sncf
C'est bien méconnaître le recrutement des agents de l'infra que penser que les agents qui pourraient être ratacher à RFF ont été recruter sur des critères "sociaux"
@BMatthieu:
Au cas où vous n'auriez pas compris , on parle de transfert , pas d'embauche !
Qui êtes vous donc pour prétendre dire à RFF qui ils doivent recruter ,comment ils doivent s'organiser et travailler ,vous voulez leur apprendre leurs métiers?
Pour moi , la gestion et l'entretien du réseau doit revenir au propriétaire du réseau!
La SNCF ne doit être qu'un opérateur ferroviaire tel que défini dans les directives Européennes .
Le modèle Allemand fait souvent la une outre Rhin pour les actions en justice pour entrave aux principes de la concurrence !
@anonyme28;
Et vous qui êtes-vous donc pour me dire ce que j'ai le droit de dire ou ne pas dire?
Si on en croit les nombreuses propositions qui sont faites aux cheminots pour améliorer le service public il semblerait que beaucoup de personnes sont capable d'apprendre leur métier aux sncf-rff. Et que ces derniers ont beaucoup à apprendre au vu de leurs résultats professionnel.
Je ne prétend pas vous dire ce que vous avez le droit de dire , mais que vous ne dites que des conneries!
Arrêtez donc de donner des leçons aux autres , vous n'en avez pas l'envergure !