Dans le schéma de la direction de la SNCF, l’idée était de répartir le reste de dettes de RFF d’une part via une possible contribution extraordinaire de l’Etat et d’autre part avec une hausse du prix des billets pour les usagers. Dans un entretien à Libération ce mercredi, Frédéric Cuvillier ne se montre guère favorable au scénario de la SNCF. Il demande à son patron, au lieu de s’intéresser à de la dette de RFF, de «s’occuper de la sienne». «Autant le propos de Guillaume Pépy est utile et on ne peut lui reprocher d’avoir de la fougue et une vision quand il s’exprime, autant il est mal venu quand il s’agit de la dette des autres. Ne pensez-vous pas qu’usagers et collectivités paient déjà amplement leur part?», conclut le ministre.