Voici ce qui s’est déroulé ce vendredi 7 décembre 2012 en gare de Versailles Chantiers.
Le TER de 16h09 de Paris est arrivé à VC un peu plus rempli que d’habitude, après un petit moment pour monter tous les voyageurs furent à l’intérieur du train. Quelques instants plus tard, le mécanicien annonça que le train était trop chargé pour repartir et qu’il contactait sa direction.
M’étant rendu à l’avant du train pour voir ce qui se passait (il y avait un peu de grabuge, comment ne pas pêter un câble…..), j’ai remarqué le sourire satisfait des deux personnes dans la cabine, j’ai trouvé cela particulièrement choquant et cela m’a fait réfléchir. Je me suis donc demandé si cette action n’était pas en fait préméditée.
Cette situation est intolérable car les voyageurs sont restés à VC autant de temps qu’il en aurait fallu pour rejoindre Rambouillet. Outre le temps perdu pour l’ensemble des voyageurs, se retrouver dans une telle situation en fin de semaine est un facteur agravant de stress. Je ne condamne non pas la SNCF mais plutôt le personnel de ce train.
Si chaque train un peu bondé devait rester à quai, le pays s’arrêterait.
La direction a t-elle vraiment demandé au train de ne pas repartir ? Comment auraient-ils pu connaître l’état de la situation ? Par des cameras dans les train, non il n’y en a pas ; par des agents à quai, non plus car personne n’était sur le quai. Pourquoi cette consigne ce jour particulier sachant que le train est plein tous les jours de la semaine ? Il est plus probable qu’il s’agisse d’un mensonge du mécanicien afin de faire porter une nouvelle fois le chapeau à la SNCF, oui faire des grèves ne porte plus ses fruits. Dans tous les cas les voyageurs sont continuellement pris en tenaille et ce sont ceux qui au final paient les conséquences.
Pour conclure, je dirai simplement que certaines personnes se font virer pour moins que cela. Le métier de conducteur est un métier intéressant et je suis certain que nombre de personnes souhaiteraient cette place.
En espérant que cette situation ne se reproduisse plus
F.